Après le tee-shirt, Hast continue son tour des success stories et vous propose de retracer l’avènement d’un autre intemporel (et pas des moindres…) : le sweatshirt. À prononcer « swét » et non « swit », il est devenu un basique essentiel de la garde-robe masculine. Si aujourd’hui vous n'imaginez pas passer un week-end ou courir un footing sans lui, il a fallu de la patience au sweatshirt pour se transformer en phénomène de mode. Oui, mais connaissez-vous l’histoire de cette pièce icône ?
La naissance du sweat-shirt
Tout droit venu d’Amérique, le sweatshirt est d’abord apparu dans les années 20 pour répondre à un problème rencontré par les jeunes sportifs sur les terrains des campus américains. Pour s’entraîner, ils portaient de lourds chandails en laine vierge qui leur tenaient extrêmement chaud et leur irritaient la peau.
Compliqué de s’entraîner dans ces conditions ? Ce fut l’avis de Benjamin Russel Junior, joueur dans l’équipe d’Alabama, qui, lassé de transpirer dans son pull, demanda à son père, fabriquant textile, de lui créer une nouvelle tenue de sport. Ni une, ni deux : Benjamin Russel, à la tête de la Russel Manufaturing Compagny, eut l’idée de fabriquer un haut sans col en jersey de coton : le « sweatshirt ». Traduction littérale de « maillot pour transpirer ». Vous comprenez mieux pourquoi.
Au commencement était le molleton
De son côté, la marque Knickerbocker Knitting Company, aussi connue sous le nom de Champion, développe une nouvelle matière, un molleton que l’on appelle reverse weave - en français tissage embossé. La maille n’est plus tricotée de biais mais à la verticale, ce qui lui donne un aspect plus stretch et aussi plus résistant au lavage. Pratique pour des sportifs…
Si on peut supposer que Benjamin Russel a inventé le design du sweatshirt, c’est Champion qui en révolutionna la matière. Combo gagnant. Le mythe était né.
Un savoir-faire unique (le chiné)
Champion, dont l’histoire est donc intimement liée à celle du sweatshirt, commercialise son premier pull version hoodie (avec une capuche) en 1934. Puis, dans les années 50, le marché s’envole grâce à Russel Athletic. La marque a l'idée de mélanger les couleurs de fils dans la composition du tissu utilisé, créant ainsi unun rendu aujourd'hui très répandu : le chiné.
Plus tard, Champion (encore eux) propose de personnaliser le sweatshirt grâce à la technique du flocage. Succès d’abord chez les étudiants qui affichent fièrement les couleurs de leur université, la tendance envahit par la suite le monde entier. Le sweatshirt devient un moyen d’expression et d’appartenance à un groupe. Par un logo ou un slogan, il est possible d’affirmer ses goûts et ses idées.
L’explosion du sweatshirt
Une fois sa fabrication maîtrisée, tout va très vite. Nouvel engouement d’abord dans les années 80, avec l’avènement du culte du corps et la recherche de la performance, notamment par le sport. Dans le cinéma, certaines figures culte s’affichent dans ces nouveaux vêtements. On se souvient de Sylverster Stallone dans Rocky IV portant un sweat blanc siglé Hugo Boss, ou de Jennifer Beals dans Flashdance. Le goût est alors à l’excentricité avec des pièces colorées, presque fluo, aux cols tombants ou aux motifs kitch.
Enfin, dans les années 90, la culture hip-hop s’empare définitivement de la tendance et fait du sweatshirt l’uniforme du mouvement. Dr Dre, Biggie, Coolio ou Eminem s’affichent en hoodie XXL et jogging, dans un style très street et complètement nouveau.
Trop de sweat-shirt tue le sweatshirt ?
On l’aura compris le sweatshirt est passé en quelques années d’un simple maillot de sport à une véritable pièce mode, reprise dans le milieu de la musique ou par des designers de renom. Avec sa grande simplicité de production, ses possibilités de personnalisation multiples, son design intemporel et son esprit confort, il est la coqueluche des marques et devient omniprésent dans les collections. Il se démocratise tellement que les enseignes de fast-fashion se mettent à en produire en masse jusqu’à un sentiment de saturation par les consommateurs. Décliné sous toutes ses formes, il change d’allure au fil des envies : col rond, manches raglan, avec une capuche ou des poches kangourou et dans des teintes actuelles. Est-ce pour autant la fin du sweat ? Bien sûr que non. Le sweat reste une pièce maîtresse du vestiaire masculin qu'il faut choisir avec parcimonie, en portant une attention toute particulière à sa confection..
Le sweat by Hast
Hast se lance donc à son tour dans la belle aventure du sweat, en le hissant dans une nouvelle dimension : celle d'un pull confortable, haut de gamme et responsable. Dans le choix des matières rares sur ce marché, nous encourageons nos clients à être exigeants. Nos deux sweats sont confectionnés dans un beau molleton non gratté en coton biologique et chanvre. Deux fibres disposant des mêmes vertus de légèreté et de confort que celles de tissus utilisés au cours de la longue histoire du sweat. Un choix responsable.
Nous avons choisi de vous proposer deux couleurs chinées, l'écru et le bleu. Stylistiquement impeccables, ils s'accordent autant à un style formel, sur une chemise grand col par exemple, qu'à un look plus casual, portés simplement sur un tee-shirt. Nos sweats sont donc la parfaite union entre les univers formel et casual, dualité qui nous est si chère chez Hast.
Cet été vous serez donc le plus responsablement stylé mais aussi le plus renseigné, prêt à briller de votre savoir intarissable sur l’histoire du sweatshirt entre deux ploufs dans la piscine ou à l’heure de l’apéro.