Octobre, déjà.
Sans que nous sachions bien où est passé l’été, voici venus les sanglots longs des violons de l’automne qui blessèrent tant le cœur de Paul Verlaine. Avec eux, les couleurs si particulières d’une saison romantique pour certains, mélancolique pour d’autres. Ses aubes pâles, ses crépuscules pressés et son air tentant laborieusement d’être frais. Ses pantalons aussi, grands fossoyeurs des shorts estivaux, auxquels nous consacrons l’article que voici.
Qu’est-ce qu’un pantalon d’automne ?
La question est légitime, et la réponse que nous vous soumettons est la suivante : sera ici considéré comme un pantalon d’automne toute pièce de jambes susceptible d’habiller les vôtres entre octobre et décembre (et plus si affinités) sans que vous ayez trop froid ni trop chaud. En d’autres termes, un pantalon de mi-saison adapté à des températures allant de 5°C à 20°C. Peu probable que la définition intègre le Dictionnaire de l'Académie française, mais elle nous permettra au moins de vous présenter ceux qui, chez Hast, peuvent prétendre à ce titre.
Tout est matière
Un pantalon qui tient chaud quand il fait frais sans faire suer lorsque le mercure remonte, ce n’est pas donné au premier venu. Ces propriétés exigent des matières spécifiques, c’est-à-dire la combinaison de fibres spéciales et d’un tissage particulier. À notre humble avis, voici celles qui tiennent le haut du pavé :
- le velours côtelé. Petite merveille d’inventivité, il évoque une technique complexe où deux épaisseurs de tissus sont assemblées par un fil de chaîne qui va ensuite être tranché au rasoir. C’est lui qui, coupé à ras, donnera au velours son onctuosité caractéristique.
- la moleskine. Lourde armure satin obtenue par un tissage très dense, la moleskine est une étoffe au toucher soyeux dont le nom - dérivé de l’anglais “mole skin” - signifie littéralement “peau de taupe”. Parfois recouverte d’un enduit souple, elle nous vient tout droit du vestiaire workwear français, particulièrement appréciée pour sa robustesse et sa déperlance naturelle.
- la flanelle. Comme le velours et la moleskine, la flanelle est avant tout une manière de tisser. Celle-ci consiste à gratter légèrement le tissu pour ébouriffer la matière et lui donner un aspect feutré et duveteux. Ainsi dépeignées, les fibres emprisonnent plus d’air et offrent une étoffe plus isolante - en plus d’être particulièrement douce.
Velours côtelé, moleskine, flanelle : telles sont les trois techniques qui offrent, à nos yeux, les tissus les plus adaptés aux semaines automnales. Mais encore faut-il choisir les bonnes matières pour les tresser. C’est à ce moment qu’interviennent deux fibres naturelles idéales pour la saison, nous avons nommé la laine et le coton.
Résistante, isolante, anallergène, biodégradable, thermorégulatrice et auto-nettoyante, la première est tout simplement indispensable en-dessous des 15°C. Matière première naturelle, elle n’a rien à envier aux meilleures fibres techniques, ce qui en fait une alliée de choix pour traverser l’automne.
De son côté, le coton reste la matière 4 saisons par excellence. Particulièrement doux, très absorbant et facile d’entretien, vous pouvez compter sur lui pour habiller un pantalon de mi-saison, à condition de choisir un tissu suffisamment épais.
Les pantalons d’automne Hast
Cette introduction faite, passons aux choses sérieuses avec la présentation des pantalons Hast qui vous feront de belles jambes cet automne. Du plus décontracté au plus formel, voici les cinq protagonistes tant attendus :
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Version pacifique du célèbre cargo de l'armée américaine, notre pantalon militaire est ouvragé dans une moleskine 100% coton tissée en France par la Maison Velcorex. D’une densité de 310 gr/m2, ce tissu vous promet une épaisseur, une robustesse et une texture impressionnantes. Coupe droite, poche plaquée et ajusteurs latéraux finissent le travail : vous tenez-là une pièce de caractère. En-haut, vous pouvez choisir la tempérance avec un pull sobre et élégant, ou surenchérir avec une veste de travail tout aussi hardie
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Versatile à souhait, notre pantalon en pure laine vierge bleu marine compte sur les propriétés de sa matière première et sur ses 330 gr/m2 pour vous assurer un confort optimal. Son fit ajusté et ses finitions soignées en font un partenaire de taille, aussi à l’aise avec une chemise et une veste de travail qu’avec un pull à col polo.
- De son côté, le pantalon à double pinces en velours écru mobilise ingénieusement deux univers. D’une part, son épais velours côtelé 100% coton évoque l’épaisseur et la générosité des pièces décontractées ; de l’autre, sa construction emprunte à l’art tailleur ses plis long de jambe, sa patte de boutonnage latérale et ses deux paires de pinces. Le meilleur des deux mondes, pour une référence mi-casual mi-sartoriale qui ravira les amateurs d’élégance décontractée. Autre avantage : cette double filiation lui permet de fonctionner avec des pièces très douillettes - comme notre polo rugby en molleton - et d’autres plus formelles, à l’image de cette veste de travail sauge.
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Notre pantalon à double pinces en moleskine de coton gris joue sur la même construction tailleur mais se pare d’une matière plus habillée. L'originalité de ce pantalon réside d’ailleurs dans ce tissu qui, à première vue, pourrait être confondu avec une flanelle de laine. Tissé en Italie exclusivement pour Hast, il affiche de subtiles rayures craies qui apportent élégance et verticalité à ce modèle éblouissant. À porter sans modération, de préférence avec une belle veste en laine.
- Librement inspirée du Gurkha, cette création à l'esthétique sartoriale est confectionnée dans une flanelle de laine tissée en Italie, du côté de la Maison Marzotto. Avec ses ajusteurs latéraux, sa coupe droite et sa taille haute, il séduira les amateurs d'élégance classique. Pièce forte s’il en est, elle ne tolérera pas n’importe quelle compagnie : chemises formelles, cravates et vestes habillées seront ainsi de circonstance pour exploiter son plein potentiel.
Le mot de la fin
Contrairement à ce que nous pourrions croire, dégoter un bon pantalon pour l’automne n’est pas une mince affaire. Il faut trouver le bon tissu, la bonne épaisseur et la bonne matière, variables qui compliquent considérablement l’équation à la mi-saison.
Pour vous faciliter la vie, nous en avons intégré cinq à notre nouvelle collection, du registre military aux cimes de l’élégance classique. Palette chromatique, densité du tissu, matières premières et techniques de tissage : nous avons soigné chaque paramètre pour que chacun d’entre vous trouve chaussure à son pied. Ou plutôt pantalon à ses jambes.